Parmi les situations intimes qui amènent la plupart des femmes à s’interroger, figurent les pertes blanches. La principale préoccupation est de comprendre ce que signifient réellement ces pertes dites blanches. Sont-elles signes d’une maladie ou d’une infection vaginale ? Quelles en sont les causes ? Sont-elles graves pour la santé en général ou la santé sexuelle en particulier ? Autant de questions auxquelles cet article apporte des réponses. Focus !
Qu’est-ce que les pertes blanches ?
Les pertes blanches sont les produits du fonctionnement physiologique de l’appareil génital de la femme. Elles se définissent comme des écoulements vaginaux non sanglants qui sortent du vagin de cette dernière. Les pertes blanches, généralement de couleur blanche, sont alors un mélange de fluides vaginaux, qui sortent de façon ponctuelle du vagin.
Encore appelées leucorrhées, les pertes blanches peuvent avoir plusieurs couleurs. En effet, les leucorrhées ou pertes vaginales peuvent être :
- jaunes ;
- verdâtres ;
- grises ;
- ou brunes.
En dehors de la couleur, les pertes blanches ont une consistance qui varie en fonction de la période du cycle menstruel de la femme. Ainsi, elles peuvent être fines et abondantes, épaisses et peu abondantes ou charnues. En ce qui concerne l’odeur, les pertes blanches ou leucorrhées présentent souvent une odeur âcre, de poisson ou métallique. Ces différentes caractéristiques que présentent les pertes blanches peuvent témoigner des facteurs à l’origine de leur apparition.
Quelles sont les causes des pertes blanches ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’apparition des pertes blanches chez une femme. En effet, les pertes blanches ou leucorrhées sont les signes du fonctionnement harmonieux de l’appareil génital de la femme. Elles sont dues à la sécrétion de la glaire cervicale par le col de l’utérus de la femme.
Pertes blanches : résultats d’une forte sécrétion d’œstrogènes et de progestérones
Lorsque le taux des œstrogènes, hormones secrétées par les ovaires de la femme augmente, les sécrétions vaginales se transforment en pertes blanches. Ces leucorrhées dues à l’augmentation du taux des œstrogènes apparaissent généralement au début du cycle menstruel et à la fin de ce dernier, c’est-à-dire à l’approche des règles.
En dehors des œstrogènes, la forte production de la progestérone, pendant la phase d’ovulation de la femme est également mise en cause. Un rapport sexuel non protégé au cours de cette période peut vous permettre de tomber rapidement enceinte. Cette augmentation du taux de progestérone est associée à une forte concentration sanguine des œstrogènes. Ce qui provoque une forte production de glaire cervicale par le col de l’utérus, et par conséquent, provoque l’apparition des pertes vaginales dites blanches. Ces dernières sont fines et peu collantes.
Quand s’inquiéter de la présence des pertes blanches ?
Bien que les pertes blanches soit tout ce qu’il y a de naturel chez la femme, elles peuvent toutefois inquiéter. En effet, en dehors des hormones, d’autres facteurs peuvent s’avérer responsables de l’apparition des pertes blanches. Il s’agit :
- des infections,
- d’une mauvaise hygiène intime ou non adaptée ;
- les douches vaginales ;
- la grossesse ;
- le tabac ;
- certains antibiotiques ;
- les compléments alimentaires et les probiotiques.
Lorsque les pertes vaginales changent de couleurs, d’aspects et d’odeurs, vous devez normalement, vous inquiétez. Ainsi, des pertes vaginales de couleurs jaunes malodorantes sont symptomatiques d’une infection bactérienne. Des pertes blanches présentant l’aspect de lait caillé sont dues à des mycoses. Quant aux pertes verdâtres avec une odeur âcre sont dues à un déséquilibre de la flore vaginale ou à une vaginite. Dans ces cas, contactez immédiatement votre spécialiste gynécologue pour une rapide prise en charge.
Bien gérer ses pertes blanches : Quelques conseils
Pour gérer efficacement les pertes blanches et limiter leurs sécrétions, vous pouvez adopter les réflexes suivants :
- dormir sans culotte ou sous-vêtement ;
- opter pour des savons non parfumés pour la toilette intime, qui ne s’arrête qu’au nettoyage de la vulve ;
- s’essuyer de l’avant vers l’arrière afin d’éviter l’introduction des bactéries dans le vagin ;
- opter pour les culottes en coton en lieu et place de culottes en fibres synthétiques et les changer régulièrement ;
- avoir une alimentation équilibrée et saine, etc.
La liste de ces conseils n’est pas exhaustive. Pour maintenir une bonne santé sexuelle et vaginale, veillez également à pratiquer régulièrement une activité physique et sportive.
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